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Voiture restaurant-bar
"Charles-Edouard Guillaume"
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Détails sur la voiture
restaurant-bar
Promenade historique "Fleurier au
fil du temps" |
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Offre spéciale avec repas de midi
servi à bord de la voiture restaurant |
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Cette
voiture de type SR 5937 a été mise en service en 1955
par les CFF.
Après 30 ans d’exploitation, elle a été vendue à la
compagnie Orbe-Chavornay.
Cette compagnie l’a transformée en wagon restaurant-bar
et l’a exploitée durant plus de 20 ans. |
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Cliquer sur les photos pour les agrandir ! |
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L’association RVT-historique en a fait l’acquisition en
2007 et la voiture a ainsi retrouvé
la ligne du Val-de-Travers, sur laquelle les CFF
l’avaient autrefois engagée. |
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Désireuse de rendre hommage à un personnage marquant de
l’histoire régionale,
l'association RVT-historique a décidé de baptiser cette
voiture du nom de Charles-Edouard Guillaume.
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En inventant les alliages invar et élinvar, l’éminent
chercheur fleurisan n’a pas seulement apporté une
contribution déterminante au développement de
l’horlogerie de précision.
Il a aussi offert à son village et à sa région un
rayonnement international
en obtenant le Prix Nobel de physique en 1920.
Autres détails
ici |
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Le
"baptême" a eu lieu le samedi 12 juin 2010 en même temps
que le vernissage de la promenade historique
"Fleurier au fil du temps"
, en présence de la Conseillère d'Etat
Gisèle Ory, de la conservatrice du Musée régional du
Val-de-Travers, Laurence Vaucher et du conseiller
communal Jean-Nat. Karakash. |
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Christelle Gertsch Macuglia, première citoyenne de
la commune Val-de-Travers (présidente du Conseil
général) était la marraine alors que Laurent
Devenoges était le parrain.
Il était l’auteur de la motion acceptée le 10
décembre 2007 par le Conseil général de Fleurier,
qui demandait de réfléchir à la valorisation du
patrimoine historique et scientifique. |
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C’est cette motion qui est à la source des réalisations
liées aux Nobel fleurisans, notamment la
voiture-restaurant de RVT-Historique. |
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La voiture peut accueillir 52 personnes en places
assises (dont 40 places dans la partie restaurant et
12 places dans la partie bar)
Une dizaine de personnes peuvent également rester debout
à proximité du bar.
Autres détails et photos sur cette voitures
ici |
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Vous pouvez découvrir en voyageant l’histoire du
docteur Charles-Edouard Guillaume.
Au
départ de la gare de Fleurier,
la promenade
« Fleurier
au fil du temps »
vous emmène à la découverte de l’histoire horlogère de
la région
et à la rencontre des deux prix Nobel fleurisans
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La
voiture SR 5937 peut circuler comme train
spécial pour des groupes, et ceci tout l'année.
Autres détails
ici |
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Cliquer sur les photos pour les agrandir ! |
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Sous
l'impulsion de Jean-Nat. Karakash, conseil communal, la
commune de Val-de-Travers a réalisé la décoration de la
voiture,
dans le cadre d’une démarche de valorisation de
l’identité horlogère de la région. |
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La
plupart des contenus ont été repris de « Le mètre et la
seconde »,
publication produite en 1988 sous la direction de Mme
Catherine Cardinal,
conservatrice du Musée international d’horlogerie à La
Chaux-de-Fonds.
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Les
illustrations ont été fournies par :
la Fondation mémoriale Charles-Edouard Guillaume, à
Fleurier,
le Bureau international des poids et mesures, à Sèvres
(F),
le Musée international d’horlogerie, à La Chaux-de-Fonds,
le Musée des Beaux-Arts, au Locle,
la société Vaucher Manufacture Fleurier, à Fleurier,
l’Office fédéral de métrologie METAS, à Berne.
Le
design a été imaginé par la Haute école d’art et de
design, à Genève. |
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Fleurier au
fil du temps - Promenade historique
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Offre spéciale avec visite guidée
de la promenade historique et repas de midi servi à bord
de la voiture restaurant
"Charles-Edouard
Guillaume"
cliquer ici |
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Cliquer sur la brochure pour l'agrandir ! |
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La brochure "Fleurier
au fil du temps - promenade historique (également en
allemand et en anglais) contient tous les
renseignements. PDF
ici
Elle est disponible à la gare de Fleurier, à
l'office du tourisme du Val-de-Travers et dans les principaux lieux touristiques
de la région.
En voici quelques extraits. |
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Le coeur de Fleurier bat
au rythme de l'horlogerie. Comment ce hameaux rural
est-il devenu un haut lieu de la mesure du temps ? Entre
périodes de prospérité et crises ravageuses, vivez
l'histoire d'artisans passionnés, dont le savoir-faire
est mondialement réputé depuis plus de deux siècles. Au
détour d'allées verdoyantes, découvrez des édifices
emblématiques de leur temps et laissez-vous imprégner
par leur magie ... Autres détails sur
Fleurier ici |
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Le village aux
deux Nobel |
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Cliquer sur le plan pour l'agrandir ! |
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Visiter Fleurier, c'est
aussi partir à la rencontre de deux éminents chercheurs
qui ont contribué à la renommée du lieu :
Charles-Edouard Guillaume, qui obtint le Prix Nobel de
physique en 1920, et Daniel Bovet, qui reçut celui de
médecine en 1957. |
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Charles-Edouard Guillaume - prix nobel de physique |
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Charles-Edouard Guillaume
est né le 15 février 1861 à Fleurier, dans une famille
d'horlogers. Du temps de sa jeunesse, il voit
l'horlogerie se transformer, passant de l'activité
artisanale à la production industrielle. Après
l'obtention de son doctorat à l'Ecole polytechnique
fédérale de Zürich, il devient officier d'artillerie et
s'intéresse à la balistique, ainsi qu'à la mécanique. |
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En 1883, il est engagé comme physicien au Bureau
international des poids et mesures à Sèvres, près de
Paris, dans lequel il officiera toute sa vie. La plupart
des recherches de Charles-Edouard Guillaume portaient
sur la métrologie. Au total, il fit fabriquer et testa
plus de 600 alliages, dont certains furent utilisés dans
l'horlogerie. Parmi ceux-ci-, l'nvar et l'élinvar
allaient permettre aux horlogers de corriger
l'irrégularité des garde-temps, causée par les
changements de température et l'élasticité variable des
métaux utilisés traditionnellement. |
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Couronnant l'ensemble de sa carrière, la Prix Nobel de
physique lui est attribué le 12 novembre 1920.
Les découvertes de Charles-Edouard Guillaume connurent
également d'autres champs d'application, tels que les
lampes à incandescence, ou encore la télévision en
couleur. Mort le 13 juin 1938 à Sèvres, il est enterré à
Fleurier, où il repose aujourd'hui encore. |
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L'invar et l'élinvar |
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L'invar, inventé en 1886,
est un alliage de fer et de nickel additionné d'un peu
de carbone et de chrome. Il présente un coefficient de
dilatation thermique quasiment invariable, d'où son nom.
L'avantage de ce métal est de permettre une précision
quasiment parfaite des montres en dépit des variations
thermiques.
L'élinvar, découvert en 1919, est une alliage de
fer, de nickel, de chrome, de titane, additionné d'un
peu d'aluminium, de silicium, de cobalt et de carbone.
Comme son nom l'indique, il présente un coefficient
d'élasticité quasiment invariable, ce qui en fait un
composant idéal pour les spiraux des montres.
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Le défi de la
croissance |
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Alors qu'elle avait déjà
doublé au cours du siècle précédent, la population du
village va plus que quadrupler durant le XIXe siècle
pour passer de 800 âmes à près de 3400. Le moteur de
cette croissante est évidemment la montre chinoise, mais
d'autres industries y contribuent également.
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Ainsi, le village
abritera-t-il une fabrique de gants, une production
d'allumettes et de nombreuses distilleries d'absinthe.
Quant au secteur touristique, il vit son heure de
gloire. En 1900, le village compte pas mois de 10 hôtels
pour un total de 400 chambres.
La croissante
rapide de la population constitue un défi en termes
d'infrastructures collectives. Hôpital, écoles, gare
ferroviaire et réseau d'éclairage au gaz feront leur
apparition durant la seconde moitié du XIXe siècle.
Les quartiers d'habitation se développent très
rapidement pour loger des nouveaux arrivants, venus de
Suisse et d'ailleurs. |
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Un village à
l'heure chinoise |
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Le Val-de-Travers était,
jusqu'au XXe siècle, l'un des principaux axes traversant
l'Europe d'est en ouest. Cela permit à la région de
bénéficier de liaisons régulières avec l'extérieur.
Cette ouverture au monde a favorisé le goût du voyage
des habitants de la région, tout en facilitant
l'exportation de la production locale. Et c'est
justement d'un voyageur qu'est née la fabuleuse histoire
de la montre chinoise.
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En 1818, à l'âge de 21 ans, Edouard Bovet embarque de
Londres pour Canton, en Chine. Le jeune horloger
fleurisan emporte avec lui quatre montres de poche,
qu'il vend à prix d'or dès son arrivée. Il ouvre ainsi
les portes de l'empire à l'horlogerie fleurisanne, sans
se douter de l'impact que cela aura pour son village. Le
gigantesque marché chinois est très demandeur et de
nombreux ateliers fonctionnent à plein régime pour
livrer les frères Bovet. Leur succès incitera d'autres
maisons à installer leurs bureaux à Shanghai et à
Canton... |
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Alors que le village comptait moins de 200 horlogers en
1800, on recense plus de 2000 personnes actives dans le
secteur en 1900. Sur la même période, la population
fleurisanne passe de 800 habitants à plus de 3300 ! |
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Les deux font
la paire |
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Les montres "chinoises"
étaient vendues par paires, conformément à la tradition
chinoise d'offrir des cadeaux en double exemplaires. La
petit histoire apporte, quant à elle, une explication
plus prosaïque à ce particularisme culturel : dans un
pays dépourvu de clochers et donc de garde-temps de
référence, le fait de posséder deux montres permettait,
lorsque l'une s'était arrêtée faute d'être remontée, de
retrouver l'heure juste grâce à sa jumelle ... |
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Etat / Stand
: 27.12.2022 |